« Si l’on considère l’histoire du Mahâbhârata comme celle du développement évolutif de l’homme, ainsi qu’il me semble logique de le faire, l’ensemble de l’œuvre pourra être transposé au-dessus du plan de la fable et l’on aura alors un exposé sommaire de cette évolution. » Bhagavad-Gîtâ, Préface
« Tout ce que l’on peut connaître du Très-Haut – de Dieu – est ce que l’on connaît en soi-même, à travers soi-même et par soi-même. Aucune information extérieure ne peut nous apporter cette perception, mais uniquement cette réabsorption dans l’essence intime de notre être – le centre, le même centre que le Grand Centre d’où il est issu. » Cahier Théosophique n°185 Les Vérités Eternelles, Le côté occulte de la Nature, Robert Crosbie
« Le même temps consacré à un examen soigneux, objectif et sans passion, de notre propre nature intérieure et extérieure nous amènera à nous conformer de plus près à la vieille maxime : « Homme, connais-toi toi-même. » C’est la seule science qui vaille la peine d’être connue, car, comme le disent les anciens livres sacrés, « toute chose, le soleil, la lune et les étoiles, tout est contenu dans le cœur de l’homme ». Cahier Théosophique n° 143 : Réponses aux questions des lecteurs, W.Q. Judge
Les résolutions du Nouvel An : à notre insu, nous avons une perception naturelle de la loi occulte quand nous tenons compte de ce moment de l’année. Les anciens célébraient et comprenaient ce qu’ils appelaient «la naissance du Soleil», ou le retour du Soleil à son cours septentrional, qui débute le 21 décembre. Ils savaient que toutes les forces occultes de la Nature reprennent une tendance ascendante et croissante lorsque revient le Soleil… Dans la marée montante du renouveau spirituel et psychique, tout ce que nous avons le désir de faire à une impulsion plus forte qu’à tout autre moment de l’année. Cahier Théosophique 186, résolutions pour le Nouvel An
« L’univers que l’on perçoit est la manifestation de cet Inconnu, aussi bien comme Esprit que comme Matière, l’un et l’autre n’étant, pour la Théosophie, que les deux pôles opposés du principe unique inconnu. Ils coexistent et ne sont ni ne peuvent être séparés l’un de l’autre, ou, comme le disent les écritures hindoues, il n’existe aucune particule de matière sans esprit, ni aucune particule d’esprit sans matière. Principes Généraux de la Théosophie, W.Q. Judge«
Le but à poursuivre, qui ressort de tout ce qui précède consiste à vivre et à penser durant chaque vie de façon à éviter de générer du nouveau Karma ou des causes de servitudes, tout en épuisant ce qui est en réserve, en sorte que lors du bilan de chaque existence, la plus grande somme possible en ait été réglée. De cette façon, de vie en vie, les anciens « dépôts mentaux » se manifesteront et s’épuiseront petit à petit, en laissant finalement l’homme dans une condition lui permettant de tout maîtriser et d’accéder à la vraie conscience et d’être prêt à renoncer la récompense finale pour pouvoir demeurer auprès de l’humanité, sans créer lui-même de nouveau Karma tout en aidant les autres au long du chemin escarpé qui mène à la perfection. Cahier Théosophique n°75 : Pensée sur le karma, W.Q. Judge
Nous ne travaillons pas simplement pour que des gens puissent s’appeler théosophes, mais pour que les doctrines qui nous tiennent à cœur puissent influencer et pénétrer comme un levain tout le mental de ce siècle. Ceci ne peut être accompli que par un petit groupe convaincu de travailleurs qui ne se dépensent pas en vue d’obtenir une récompense humaine, ni une quelconque reconnaissance terrestre, mais qui, aidés et soutenus par leur croyance en cette Fraternité Universelle dont nos Maîtres font partie, œuvrent fermement et avec fidélité, en s’efforçant de comprendre et de présenter à la considération des hommes les doctrines de vie et de devoir qui sont parvenues jusqu’à nous depuis des temps immémoriaux. Cahier Théosophique n°141 : « Vôtre jusqu’à la mort et au-delà, H.P.B. », W.Q. Judge